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Moins de 25 % de la  population 

a accès à 

l'eau potable

La situation actuelle

Le Cambodge est un pays de l'Asie du Sud-Est peuplé de 14,8 millions d'habitants. Moins de 25% de la population a accès à l'eau potable, le pays figurant ainsi parmi les 10 plus défavorisés dans ce domaine.

 

Seulement 37% de la population urbaine totale a réellement accès à l'eau potable. Dans la capitale, à Phnom Penh, ce taux est nettement supérieur. En effet, 85% des Phnom Penhois ont accès à "l'or bleu". Les stations de purification de l'eau présentes à la capitale permettent un accès plus facile à l'eau propre et potable.

 

Beaucoup de khmers, par manque de prévention et d'éducation, ignorent les effets néfastes produits par la consommation d'une eau non potable sur la santé (maladies diarrhéiques, maladies dermatologiques, etc.)

 

L'accès à l'eau potable permettra alors de réduire les maladies diarrhéiques de 40% (pour les enfants en bas âge) et les maladies dermatologiques (liées à l'hygiène) sachant que 20% des décès infantiles sont dû à la consommation d'une eau impropre. .

 

Malgré la présence de tuyaux de canalisation, le Cambodge ne bénéficie pas toujours d'une eau entièrment pure. En effet, le passage dans les tuyaux d'acheminements comporte des risques car ceux-ci accumulent de la saleté au cours du temps, principalement à cause de la chaleur et de la porosité. Ainsi, de nombreux habitants consomment de l'eau qui n'est pas réellement potable et sont par la suite atteints de nombreuses maladies.

 

Plusieurs exemples peuvent être notés dans ce domaine. Au Sud de Phnom Penh, l’eau que les habitants boivent est d’abord présente dans des sédiments et l’eau possède ainsi une teneur en arsenic. Cette substance présente en petite quantité ne possède certes aucun effet nuisible à la santé humaine. Mais dans notre cas, le teneur en arsenic dépasse celles qui sont acceptables par l’organisme humain. De nombreuses personnes voient ainsi des maladies dermatologiques apparaître.

 

La déficience du système de canalisation un peu partout au Cambodge entraîne des fuites et la dépression dans les tuyaux entraîne des flux avec les impuretés présentes à proximité du tuyau, ce qui contamine l’eau dans les canalisations. Cette contamination de l’eau a provoqué de nombreux cas de typhoïde au Cambodge.

 

Dans le but de remédier à ces problèmes, nombreux sont ceux qui ont décidé de stocker de l’eau de pluie dans des jarres. Hélas, cette méthode favorise la prolifération de moustiques qui aiment pondre leurs œufs dans ces jarres causant alors des cas de dengue ou de paludisme. De plus, avec une pollution atmosphérique qui croit de plus en plus, l’eau de pluie risque de devenir dangereuse pour la santé.

 

Si l'accès à l'eau potable est encore un problème auquel il faut remédier aujourd'hui, des progrès ont tout de même été faits puisqu'en 1993, année durant laquelle seulement 25% des Phnom Penhois avaient accès à des canalisations d'eaux.

Il est éssentiel de trouver une méthode pouvant remédier à cette situation alarmante. Pour cela, nous avons décidé d'élire plusieurs critères. Nous devons trouver une eau potable :

 

 - accessible à moindre coût

 

 - accessible à l'ensemble de la population cambodgienne (les matériaux doivent être locaux) 

 

 - qui n'engendre aucune forme de pollution, c'est-à-dire qu'elle est écologique 

 

Le traitement qui correspondait le mieux à nos attentes est le traitement SODIS, accompagné du filtre naturel.

 

 

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